Le stress quotidien est un fléau pour beaucoup, et Psylaris, une entreprise de logiciels basée à Limburg, propose une solution innovante : un module de relaxation en réalité virtuelle (VR). Mike Verhiel, co-fondateur et PDG de Psylaris, affirme : « Les gens trouvent la paix et peuvent ensuite reprendre leurs activités trois fois plus efficacement. »
Pourquoi la VR est importante pour la santé mentale
La VR est souvent associée aux jeux vidéo, mais elle est de plus en plus utilisée dans les soins de santé mentale. Depuis 2017, Psylaris développe des modules VR pour traiter les traumatismes, l’anxiété et la dépression. Face à une demande croissante, l’entreprise a étendu son expertise aux symptômes de stress et de burn-out. Ce nouveau produit, financé par LIOF, vise à soulager les listes d’attente, la pénurie de thérapeutes et les coûts élevés des soins de santé.
Fonctionnement du module de relaxation VR
Le module propose trois formes de relaxation :
- Relaxation passive : Plongez dans un environnement relaxant, comme une promenade en bateau sur les canaux d’Utrecht ou un coucher de soleil sur une montagne.
- Relaxation active : Suivez des exercices de méditation ou de respiration guidée.
- Hypnose médicale : Une méthode pour induire une relaxation profonde, réduisant ainsi la nécessité de médicaments contre la douleur.
Avantages et efficacité
Les études en cours montrent une diminution significative du rythme cardiaque moyen, un indicateur indirect de la réduction du stress. Psylaris, fort de six ans d’expérience avec des thérapies comme l’EMDR-VR, utilise des voix apaisantes dans ses applications, basées sur des années de collecte de données.
Défis et perspectives
Introduire une solution innovante à la communauté de la santé mentale est un défi. Verhiel souligne : « Les méthodes de vente traditionnelles ne fonctionnent pas ici ; la construction de la confiance prend du temps. » Cependant, une fois la confiance établie, les gens sont ouverts à la thérapie innovante. Psylaris Relax sera disponible pour les professionnels de la santé et les entreprises à partir du 1er juillet.